Assemblée Générale 2007, dimanche 11 Mars

Notre Assemblée Générale annuelle aura lieu le dimanche 11 Mars à l'espace associatif à 18h.

Pour le rapport d'actvité dont je dois m'occuper, on va chacun rédiger une partie :

- Aoste : Nath
- Tremplin : Jérome
- Repas Rock : Thony
- Son'Automne 2 : Gaël

Voilà, ça peut être sympa sous cette forme......par contre, merci de ne pas écrire trop bien, je risque d'être ridicule a coté.......

Et, bien sûr, merci d'écrire ça rapidement, même si j'ai encore rien fait personnellement.....

merci GaEl!
c'est noté je te fais ça dans la semaine... thanx!

Oh Gaël, t'aurais moyen de me faire passer par mail un rapport d'activité ou deux, que je vois comment c'est gaulé ? Sinon je vais zapper des trucs c'est sur...
Ah, question qui a son importance... c'est un truc qu'on lit entre nous, ou on fait la lecture au public et aux élus ? (ça déterminera le style adopté lol)

cher thony, le rapport d'activité c'est ce que je lisais en public en rajoutant plein de blagues pourries qui faisaient rire personne aux dernières AG... te souviens tu...?

Si tu crois qu'on t'écoutais Jéjé !!!
lol!

Dsl, Thony, j'ai imprimé les anciens rapports au Local, mais les ai pas sur l'ordi là......

Pour le repas rock, tu balance juste 10 15 lignes sur la soirée, bien sûr les digressions sont tolérées....tu parles des groupes, de l'ambiance, d'anectodes comprométantes pour certains membres de l'asso.......et c'est parfait.........

Ok... et ben planquez vous alors, parceque ça va balancer grave !!! Parce que j'ai des choses à dire !!! Et quand on voit ce qu'on voit, et qu'on sais ce qu'on sait, et ben on ne peut pas s'empêcher de penser ce qu'on pense !!!(mais bon, 10 à 15 lignes pour moi, c'est même pas l'intro lol...)
Je peux faire un peu plus long monsieur Catburry ???

Ben on verra par rapport aux autres parties, pour que se soit un peu homogène....et n'oublie pas de dire que y'a que le repas rock qui a permis à l'asso de gagner des sous.....cette année.....

Jérome !!!!!!!!!!!!!

Ton rapport moral sur le Tremplin !!!!!!!!!!!!!!!!!!

je suis en train de le faire, figure toi...
ce lundi je ne bosse pas donc laisse moi un peu de temps, tu l'auras dans la journée... albino

D'aprés les différents rapports d'activités reçus et celui que j'ai fais, je peux vous annoncer qu'il y aura de la joute verbal et du sang....

Malheurs aux absents ce jour là......et aussi au présent en fait.....

on a quand même fait notre boulot,
on a fait pour que ça te semble beau,
alors arrêtes donc de jouer le ballot,
ça te va pas, ça te rend mulot!!!!

geek

non sérieusement, tu pourras transcrire ici les documents bilan d'activité de chacun? après le 11/03 bien sûr...

Ben oui...pas avant....

Rapport Moral 2006

Pas évident d’écrire un rapport moral quand on n’a pas le moral, j’en entends certains dirent ‘‘quand on a pas de morale…’’ Arrêtez ! Je pouffe.

Pendant mes deux années d’absence, certains me demandaient : quand comptes-tu revenir ??? Invariablement (il y avait quand même quelques variantes) je leurs répondais : depuis que je suis parti, vous avez des sous sur le compte de l’association, si je reviens, vous le regretterez, il n’y en aura plus… Bien sur c’était de l’humour ou du moins une tentative. Finalement quand on voit le résultat financier de cette année, si c’est de l’humour, il se situe plutôt du côté noir. ‘‘Ce n’est pas si grave’’ me dites-vous, ‘‘on a connu pire…’’ C’est vrai on a connu pire et même bien pire. Et puis, cette année on a réalisé de bien belles soirées, on a vécu de grands moments d’amitié, des fous rires avec son lot d’éclats de voix/engueulades, des rencontres avec des gens remarquables et la musique, de grandes giclées d’électricité dans les veines, les battements de cœur des basses, les pulsations des batteries et le chœur des voix, tantôt révoltées, hurlantes ou rageuses, tantôt enjôleuses, apaisées ou tendres. Rien ne remplacera cette montée d’acide au moment d’ouvrir les portes avant un concert, tension et plaisir confondu et l’apaisement aux premières notes quand on lâche prise un instant, dans l’œil du cyclone.

Non, en faite le problème, ne se situe pas là. Le problème, du moins une partie du problème, se situe, nombrilisme oblige, de mon côté. Quant, au début de l’année j’ai repris la direction de l’Oreille Clandestine, je pensais que je n’aurais pas trop de difficulté à endosser les habits que j’avais si longtemps portés. C’était oublier que les choses avaient changé, je n’étais plus le même que deux ans auparavant, j’avais grossi, maigrie, j’étais gêné aux entournures. Le savoir-faire était toujours là mais je ne pouvais pas retomber dans les mêmes travers, gérer une grande partie des choses, seul (serais-je faire autrement ?) Me confondre complètement avec l’Oreille a m’en oublié. Ce n’était plus possible même si je l’avais voulu et puis il y avait vous, mes amis de l’Oreille, vous aviez changé, je connaissais mal une partie d’entre vous (j’ai fait de belles découvertes.) Et même si quelques-uns des ‘‘anciens’’ m’ont accompagné, que la plupart des autres sont là quand nous avons besoin d’eux, cela peut garantir l’efficacité mais pas la cohésion du groupe. Nous devons apprendre à nous investir ensemble, à avancer ensemble, à s’éclater ensemble mais aussi à galérer ensemble (ce que nous n’avons pas toujours su faire dans le premier chapitre), nous devons également et c’est sans doute le plus difficile, être capable, parfois, de s’oublier devant l’intérêt commun, le plaisir et l’amusement ne sont pas dissociable du devoir et du sérieux, c’est comme de vouloir de la musique sans le son. Si nous savons faire cela alors rien ne pourra nous empêcher de faire renaître l’aventure du Rock au Fort qui nous fait tous rêver.

Une autre partie du problème se situe dans la place des musiques actuelles dans notre département. A force d’user nos santiags à ‘‘sillonner’’ pendant plusieurs années le terrain vague des musiques amplifiées dans notre coin de montagne, nous avons fini par le fertiliser quelque peu. D’autres se sont joints à nous, amateurs de plus en plus nombreux de spectacle vivant ne trouvant pas leur compte dans les temples de la culture institutionnelle, associations et artistes cherchant désespérément des lieux pour produire et se produire. Il est indéniable que sans une vraie volonté publique, nous serons juste un peu plus nombreux à hurler dans le désert. Cela nous ramène à notre festival, seul festival d’envergure dédié aux musiques amplifiées, à la découverte et à la promotion de scène musicale alpine dans notre département. Si en 2003 j’ai mis, avec la plupart des membres de l’association, fin (provisoirement ?) à cette superbe aventure ce n’est pas de gaieté de cœur mais usé par les risques et par le manque de reconnaissance.

Dans les circonstances actuelles et quitte à en décevoir plus d’un il ne me paraît pas réaliste de vouloir se relancer dans cette aventure avec encore plus de risques qu’en 2003. A moins que…

Jean-Pierre

10e Tremplin Musiques d'Albertville, Albertville le 6 mai 2006

(Bonjour les gens ! Bonjour les oreilles ! Bonjour les ceux du fond et les ceux du devant qui sont obligés d’écouter sinon on verra sur la photo de La Savoie et du Dauphinée Libéré que ce n’était pas le cas et que ça va craindre pour leur grade…)

Il est tôt ce matin et je dois m’atteler à la tâche de rédiger un bilan d’activité concernant cet événement où une fois de plus la Municipalité albertvilloise tendit la main vers celle de l’Oreille Clandestine… et force est de constater que cette fois encore il n’y eut point de crampe de constatée… (Je parle de nos mains, merci)

Il est tôt donc, et je n’ai toujours pas pris de petit déjeuner… Et oui, on se lève tôt pour l’Oreille Clandestine, mais c’est comme ça que l’on arrive à un résultat aussi énorme… que croyez vous ? Donc, c’est à la lumière d’un soleil marqué par la peste grise que je me retrouve à chercher des mots pour vous parler de ce qui s’est passé à ce Tremplin… d’autant plus que j’ai l’intention d’éviter les blagues cons, et que je voudrai laisser parler mon cœur. (en même temps, ça vaut mieux pour vous que ce soit mon cœur qui cause parce que là je suis fatigué de mon week end et j’ai un peu la tête dans le q…)

Et bien Messieurs, Mesdames et Mesdemoiselles (hum, Gaël lâche-leur la main elles sont grandes voyons…), vous savez quoi ? ben cette année on a encore eu plein de monde qui s’est présenté, oui, tout plein… Pas loin d’une quinzaine de groupes quand même, ça prouve bien la vitalité de notre scène locale ! Ca a suscité bien de vilaines polémiques promptes à titiller l’adn de certaines personnes mais voilà les oreilles ont du faire un choix, et ce au cours de multiples réunions… (vous remarquerez que parler de zoreilles en réunion, c’est aussi curieux que de causer de métro en corse) (jeu de mot compliqué, n’est ce pas, je vous donnerai l’explication sur le forum du site internet de l’oreille clandestine) ! et ce choix fit beaucoup plaisir aux membres de l’oreille car celui ci fut totalement éclectique ! Je tiens au passage à féliciter l’ensemble des groupes qui ont pris l’initiative de porter un dossier d’inscription, de faire l’effort de jouer le jeu jusqu’au bout…

Ainsi, on a eu de la pop (PARA DOX), du métal (SEVEN FAULTS), du rock (SIR WINSTON), de la chanson (JAUNE MOUTON) et du néo métal (NARCOTIK)… Cinq étiquettes donc qui prouvent alors une fois de plus que le bassin albertvillo-favergeo-beauju-combodesavoyo-beaufortino-tarentino-uginois (ouf) est toujours des plus vaillants et que nous en avons de beaux princes (Prince Vaillant = référence pour les plus de 50 ans…) pour le représenter !

Ces cinq groupes se succédèrent alors et assurèrent chacun le show, le spectacle à leurs styles et manières, avec des cirés jaunes ou en t-shirt, ou encore avec un boa androgyne (attention à la prononciation, sinon les gens du fond vont croire que je parle d’un bel androgyne…) sans se compromettre pour autant dans des chorégraphies seins nus à la Kamel Ouali histoire de ramener des électeurs de 10 ans… Ces groupes étaient ils alléchés par le changement de prix proposés cette année ? En effet, nous avons mis fin aux traditionnels enregistrements studios proposés au prix du jury et du public, et nous avons mis sur pied un accord entre l’Oreille Clandestine, la salle de concerts du Brise Glace d’Annecy, et le Conservatoire de Chambéry « l’A.P.E.J.S. » ! Nous offrons alors conjointement une session à chacun comportant cours de prestation technique et scénique, soutien et éventuellement concerts dans leurs locaux…

Le jury fut donc des plus sévères pour séparer tout ce beau monde, et il fut aussi des plus nombreux cette année (on a frôlé la vingtaine de membres du jury) à se mouvoir au travers de plus de 600 personnes venues assister aux concerts proposés… (merci aux 600 ! on peut se présenter aux présidentielles, on a suffisamment de signatures, désormais… !!!) Ce jury composé d’élus, de musiciens, de membres de la profession, de copains d’assos proches de notre esprit, de journalistes, désigna donc les illuminés de « SIR WINSTON », qui à l’aube de leurs 18 ans, sont des bêtes de scènes en devenir, qui vous retournent avec une facilité désarmante une salle de concert… Le jury public, cette année, fut des plus honnêtes en désignant un autre groupe tout aussi méritant : « JAUNE MOUTON », qui même si on pouvait penser à une blague relative aux pluies diluviennes que connurent le groupe quant à l’organisation de leur « Son des Ruines » l’année précédente assurèrent un show des plus enlevés, respirant la bonne humeur et la chanson d’ultra bright quality

Les autres groupes n’eurent certes pas la chance d’être désignés mais leur présence sur la scène de la Pierre du Roy (que je cherche toujours au bout de six ans et que je n’ai jamais trouvée… je parle de la Pierre, pas la salle, celle ci je la connais merci… tout comme cette blague pénible pour ceux du premier rang… oui, pardon…) fut des plus remarquées, et suffisamment enjouées pour donner du baume au cœur des oreilles du public et de toutes les Oreilles qui travaillaient ça et là…

Et oui, les Oreilles ont bien travaillé cette année, moi je n’ai participé qu’à ce Tremplin mais franchement, ça a été un énorme plaisir de partir ensemble sur le sentier de la guerre ! Nous savons où ce sentier va nous mener alors je ne vais pas en rajouter mais je tiens à dire que ce Tremplin a été d’une organisation sans failles aucunes, à quelque poste que ce soit ! (Vous me manquez les Oreilles… me les faire tirer par Jean-Pierre, Jean-Luc ou GaEl aussi…). D’ailleurs si Nath pouvait me rendre ma portion de mousse au chocolat ce serait de bon goût…

Ensuite, dans un élan de poésie intense, au travers des volutes de fumées pas encore incendiés par la loi, en passant au travers de la vapeur d’eau, de sueur et d’alcools, le groupe toulousain (ôh Touloooouuuuse !!!!) AGORA FIDELIO rendit grâce à la scène et ne rendit surtout pas ses armes, non, il les brandit même à la face de son public et donna de sa forte personnalité tout au long d’un concert mêlant grâce envoûtante et rage hardcore ! Un show tout en dérapages contrôlés, sauts à l’élastique dans l’inconnu, et remontées acides balancées à la gueule jusqu’à plus soif… Une façon de dire que la pop peut s’habiller de noir et de métal argenté… C’est fini les coupes de cheveux à la Beatles…(encore plus pour moi qui vous écrit) (parce que si c’est GaEl qui vous fait la lecture…)

Puis LIGA (QUINTANA) ramena sa fraise électrique et titilla les dents endolories des gens qui aiment bien les grincer. Sans donner dans le superflu ni dans le trop plein, les esprits ibèriques donnèrent la messe à un parterre de fidèles pas vraiment doux comme des agneaux car trop heureux de donner de leur personne à des contorsions électroniques, au bord de la crise de nerfs collective. Rien ne pouvait nous préparer à cela car l’heure était tardive et pourtant la gente collective sonna le glas de toute volonté d’aller rendre l’âme sur l’oreiller

Il fut tard ensuite quand il fut l’heure pour les belles Oreilles de passer le balai… Personnellement, je n’ai guère passé le balai sur mes souvenirs, tant accumulés que j’en ai les oreilles rouges tel Reiser… j’ai juste donné un petit coup sur le Tremplin, histoire de sauter dessus et de me faire voir ailleurs… Si je me suis éloigné de certains le cœur soulagé, mon éloignement de l’oreille reste douloureux et je souhaite alors que le sentier qui mène au Fort de Tamié restera dégagé pour encore de longues années…

Longue vie à l’Oreille, à ceux qui nous soutiennent, à ceux qui nous tirent les oreilles, à ceux qui tirent la langue… quant à ceux qui tirent à blanc, vous nous rendez les oreilles plus fortes encore…

Merci à vous les Oreilles !

Jérome

Fête de la Musique, Aoste le 21 juin 2006

Après deux ans d’absence (pour moi) nous nous retrouvions de nouveau à Aoste chez nos voisins transalpins avec le groupe ARCOLAB, formation d’élèves de l’A.P.E.J.S., tendance jazz rock, réunie pour l’occasion par notre stagiaire tremplin, Olivier (eh ! Jérôme, au lieu de digresser à tous bout de phrases, tu aurais pu nous parler du Zoulive…)

Nous fûmes accompagnés dans ce périple par Sabrina, la très efficace animatrice du P’tit Bar et mie du Zoulive. Efficacité dont furent, d’ailleurs, victime les moritos du bar mis en place, place Chanoux, par une association de femmes latino-américaines, seule véritable nouveauté de cette dixième fête de la musique. En tout cas l’organisation fut toujours aussi ‘‘ roots’’, les horaires de passage toujours aussi élastique et l’accueil toujours aussi sympa (surtout grâce à Gianni le très jovial animateur du ‘‘projeto juovani’’, heu! non, peut être pas Gianni...)

Après la prestation d’ARCOLAB quand Sabri eut terminé les derniers moritos disponibles nous nous sommes replié chez nos amis du Sweet Rock Café, pied à terre valdotain de l’Oreille Clandestine, pour l’antipasti, la pasta, la pizza et finir agréablement la soirée. Nous avons pu, là encore, observer la redoutable efficacité de Bribri... Il ne fait aucun doute qu’Andrea dû le lendemain faire un réassort complet de tout ce que comportait comme rhum la cave du Sweet Rock Café.

Inutile de dire (je le dis quand même) que le retour fut particulièrement silencieux, qu’avec Olivier nous murmurions à l’oreille des sabris et que je négociais les viroli (pluriel de virolo) très nombreux en cette saison avec toute la dextérité du conducteur émérite que je suis (ça ne mange pas de pain.)

Jean-Pierre

Repas Rock (en attendant l’été prochain…), Tamié le 26 août 2006

Whaow ! Quelle lourde tache que de passer après Jérôme et sa verve… Surtout quand on se lance dans cet exercice délicat qu’est le bilan moral, pour la première fois.

D’un autre côté il faut vous en prendre aux responsables de l’association, qui connaissant ma tendance bordélique prononcée, ont quand même eu l’idée de me confier, à moi, l’irresponsable de l’intendance, une grande partie de l’organisation de ce mémorable moment…

Que dire donc sur le Repas Rock ??? Tout d’abord, que l’organisation à Tamié nous a rappelé à tous un certain festival qui nous manque cruellement. Même si l’organisation logistique n’a rien de comparable avec le Rock au fort, je ne pense pas me tromper en disant que tous ceux qui ont vécu au moins un festival en tant que bénévole ont tous repris leurs marques avec bonheur. Même la météo s’y est mise, beau soleil pendant la préparation, froid et pluie le soir… ;-)

Et puis ça a permis aux ptits nouveaux de se familiariser avec le lieu et l’ambiance, bref cette année nous a permis à tous d’acquérir de l’assurance pour ce prochain rendez-vous.

Côté musique, on jouait sur du velours… La reformation de La Rue, avec Phiphi et Jean-Mi, est toujours un plaisir, et Pep’s, que nous avions pour la plupart découvert assez récemment, nous à encore offert un concert vivant, dynamique et musicalement génial… Si on ajoute à cela les qualités humaines de tout ce petit monde, on ne pouvait décemment pas passer une mauvaise soirée…

Quoi que…

Dans Repas Rock, il n’y a pas que le mot « Rock » qui soit important… Bon, oui, une ptite bouffe entre copains, ou un repas de cantine digne des plus grandes adresses de la Sodexo, je sais faire, pas de problème… Mais un buffet froid pour 260 personnes, j’avoue que je n’étais pas tranquille du tout… Fort heureusement, vous êtes nombreux à m’avoir soutenu dans cette terrible épreuve… Je ne peux pas remercier tout le monde ici, (ça c’est pour que ceux qui ne sont pas cités ne me lancent pas des pierres…), mais je tiens tout de même à citer quelques aides de camps précieux qui m’ont évité de transformer ce repas en Waterloo culinaire

- Domino, ex big boss de l’intendance, pour avoir géré de main de maître toutes mes déficiences

- François, pour la réalisation du damier géant de toast, et pour la pyramide aztèque de pizzas et de quiches

- Béline et Elisa pour le coup de main permanent, notamment à la réalisation des 45 litres de mousse au chocolat (on remarquera au passage que ce choix de dessert n’était pas judicieux… dont acte)

- Une pensée enfin pour celle qui m’a sauvé la mise à la dernière minute, en me ramenant 2 litres de vinaigre pour mes sauces de salades… Oui, c’est un détail me direz vous, mais quand on se rend compte à peine une heure avant le début, qu’on à 15 litres d’huile variées, et qu’on a oublié d’acheter le vinaigre, forcément on se sent très très beaucoup pas bien ! Flo, merci donc, du fond du cœur !

Bref, j’ai retrouvé un vrai plaisir à travailler avec cette équipe, le public était visiblement ravi de la soirée, je n’ai pas dépassé le budget, la musique était bonne, et, fait assez rare pour être noté, nous avons gagné un peu d’argent sur cette soirée (d’ailleurs je n’en ai pas vu la couleur… enfin je dis ça comme ça…).

C’est dans des moments comme ça, qu’on se rend compte de la chance qu’on a de faire partie de l’aventure… Et ça efface même la galère de devoir écouter quasi religieusement le bilan moral rédigé par Jérôme, en ayant l’air de s’intéresser.

Merci d’applaudir, même si c’est faux-cul, ça fait toujours plaisir.

Thony

Festival Son’Automne 2, Albertville le 25 Novembre 2006

Difficile, pour moi, de passer après de tels orateurs, n’ayant pas leur verve, ni d’ailleurs leur ver…, euh, non, je ne ferais pas ce piètre jeux de mots, vue la qualité des gens présents aujourd’hui à cette A.G.

Bref, à moi, modeste coordinateur (pas mal aidé par le (mon) Très Saint Père), de narrer ce Festival Son’Automne 2.

Vu les succès musical et humain du 1er du nom, nous devions rééditer cette soirée…avant d’espérer pouvoir se retrouver sur d’autres sphères, + hautes (en altitude)

La recette resta donc la même, le très meilleur de la scène Rock alpine, (Savoie, Haute-Savoie, Isère) notre seule raison d’être depuis toujours, sublimé par 2 têtes d’affiche nationales, pour nous, pour vous, emmenez aux confins de la diversité de la culture rock.

Tout commença par les GloryHole (Annecy), choisis, chez nos très proches cousins des Vibrations Métissages, qui grâce à leur power rock grunge, allumèrent avec brio la soirée….

Tout continua en chansons (acoustiques), avec Spline et la mauvaise herbe (Aix-les-Bains) qui nous prouvèrent que leur talent était à la hauteur de leur simplicité, de leur gentillesse, de leur charme…le véritable coup de cœur de tous ceux qui les ont côtoyés, même quelques secondes…(surtout les filles du stand). Ben, leur Manager, eut d’ailleurs quelques avances….(de ces même filles)

Tout s’enchaîna, par les sons élégants de [Melk] (Grenoble) et leur pop-électro, qui malgré leur trac, mis notre cœur en vric-vrac, tellement c’était bon…(désolé pour la rime foireuse….il fallait bien que je fasse un p’tit clin d’œil à Jérôme…)

Puis, les têtes d’affiche arrivèrent, PAUSE et son message (Penser A Utiliser Son Esprit), nous prouvèrent qu’il n’était pas que le groupe de Guizmo de Tryo, mais le groupe de tous les métissages et toutes les tolérances. Les quelques moments passés avec eux et leur compliments, en back stage après leur concert, nous firent rougir (les joues pour moi, les yeux pour le Très Saint Père).

Et tout fini, par MyPollux et la très Végétalienne Lussi, aux bonheurs (nocturnes paraît-il) de Thony, alias Love Symbol, alias le chef cuistot, qui se mit en 4 pour elle. Mais comme trop souvent et injustement, Thony ne put conclure…d’ailleurs si quelqu’un dans la salle est intéressé par ce beau et grand mâle…
Oui, donc, MyPollux, et leur pop métal, finirent en beauté ce 2e et dernier (!?) Son’Automne, bien qu’ayant eut quelques petits problèmes techniques et fait une mauvaise prestation selon eux….ils s’excusèrent même…

Le Festival Son’Automne 2 fut donc, une superbe soirée musicale et humaine, bien sûr, n’oublions pas, grâce à nos (nombreux) bénévoles, qui firent dire à tous les groupes, qu’ils n’avaient jamais eu un tel accueil….

Une déco magnifiquement feuilletée, un bar incontournable, des stands charmants, enfin surtout avec Ben, une intendance irréprochable, sauf, bien sûr Thony, trop occupé à courir la végétalienne, des back stage très classes (merci à Gilbert), une billetterie toujours aussi libertine, sans oublier la sécu, le montage/démontage, le nettoyage, le back line…

Malheureusement, il y eu (que) 500 entrés payantes, 150 de moins qu’au SA 1, et oui…….malgré un petit prix (10 Î) pour un festival de cette qualité musicale, humaine et organisationnelle (il faut bien le reconnaître)… peu de gens firent donc l’effort de venir découvrir des groupes d’une telle richesses, mais (encore) peu médiatisés… Merci tout de même à ceux qui étaient présents…

Pourtant, je n’échangerai à aucun millième de millième de millième de seconde cette programmation contre une plus commerciale.

Car, là est notre force, notre éthique, notre image, notre raison d’être, aller au plus profond de la culture rock (Pop, Métal, Electro, Chanson, Trip hop, …), tout en proposant une vitrine des meilleurs groupes alpins (Savoie, Haute-Savoie, Isère, Val d’Aoste, Suisse), avec les cerises sur les gâteaux (ben oui, y’a des grosses gourmandes à l’Oreille, surtout à la billetterie et au back stage), des têtes d’affiche nationales résolument humaines, sans être forcément médiatisées……au passage, Gloire à Little Bob, notre parrain, un vrai rockeur depuis 60 ans…

Je ne parlerai pas de culturel, ni d’éducatif même si ça doit correspondre complètement, mais plutôt d’ouverture d’esprit, d’humanisme…

Et, je suis fier d’appartenir à cette tribu des Oreilles Clandestines, vieille de 14 ans, (désolé… aucune blague sur l’age du Très Saint Père, se serait trop facile…puis à cet âge là ont est de + en + susceptible…) et d’avoir hérité de cette âme …

J’en ai peut être trop fait pour ces derniers mots, mais, merde, suis jeune (le quart de siècle me guettant, tout de même), puis c’est mon premier écrit officiel, à part les éditos (médiocres) des 2 Son’Automne...

Gaël, pas seulement, vice de…, et fils de…

incroyable, seul GaEl a été gentil avec moi dans son bilan..........merci.........

En même temps t'étais pas là au Son'Automne.........puis si j'ai été méchant avec toi.....j'ai parlé de toi qu'une fois.....

Petit article trés sympa dans le blog de Jean-Pierre (pas notre président) et Jean-François, deux amis de l'Oreille....

http://www.albertville-dialogue.com/

Et pourquoi faudrai qu'on soit gentil avec toi jéjé ??? Déjà au repas rock t'étais pas là... Alors c'est déjà gentil je trouve, de ne pas t'accabler pour cette absence inexcusable)
Alors on va pas en plus t'envoyer des fleurs à Chartres pour se faire pardonner que t'étais pas non plus à l'Assemblée Générale ? De toute façon on n'a plus de sous en caisse... lol!

Déçu ?
Aller, vas y, profite flower

Ben oui, on a même pas parlé des résultats de l'A.G., y'a quand même eu la réelection du Bureau .

Résultats :

Président : Jean-Pierre
Vice-président : Gaël
Secrétaire : Nath
Trésorière : Gwen

Et oui, pour ceux qui suivent, aucun changement...

Bon, la lecture de ce rapport moral induit pas mal de questionnements, et appelle pas mal de réponses à fournir par nous, membres (actifs ?) de l'association...

On passe rapidement sur l'aspect purement financier... On a largement eu le temps d'en parler, on sait que la Ville d'Albertville nous suit sans hésitation, que le conseil général nous soutien du bout du portefeuille (approximativement 1/3 du montant demandé...) et que la Région pourrait éventuellement débloquer quelques subsides (là ça serait bien que nos "sympathisants élus" réussissent à convraincre leurs collègues de nous filer des sous...).
Pour moi, c'est un point super important ce budget, mais finalement, pas tant que ça...
Je m'explique...
Certes, nous sommes attendus au tournant par tous ceux qui savent ce qu'a été le rock au fort... bénévoles, musiciens, public...
De la qualité musicale, une structure technique importante, une ambiance inégallable... (cf tous les commentaires ellogieux de groupes comme Liga, Géraud... qui n'hésitent pas à dire qu'ils apprécient tout spécialement les manifs de l'Oreille parcequ'on sait faire, qu'on est sympa, et que, contrairement à certaines manifs, on ne "les prends pas pour des cons").

Mais le Rock au Fort, et l'Oreille Clandestine, c'est avant tout faire découvrir et promouvoir la scène régionale, qui regorge de talents méconnus... On (enfin l'association, j'étais pas là y a 14 ans...) a commencé ce festival avec des bouts de ficelles, sans trop savoir comment s'y prendre, avec des budgets plus que réduits... et c'était bien !!! Non ?
Oui, au fil des éditions, on s'est retrouvé à programmer des têtes d'affiches qui coutaient un peu plus cher, et qui avaient peut être des exigences un peu plus importante au niveau matériel (son, scène, lumière...)... Une grosse tête d'affiche, c'est souvent la garantie de faire le plein de public... quoi que... Mais c'est aussi des frais en plus, c'est donc (pour nous, quand on regarde les possibilités d'accueil du fort de Tamié), pas si "rentable" que ça, étant donné qu'on ne peut pas faire rentrer plus de 2000 personnes par soir.
On peut donc envisager de retrouver nos racines, en misant sur nos qualités reconnues d'organisation, d'accueil, et sur la qualité des groupes régionnaux. On minimiserai les coûts, sans pour autant faire un festival au rabais.

Non, pour moi, pour nous, pour les vieux de la vieille qui sont revenus pour faire revivre l'aventure, le problème principal se situe ailleurs.
On tourne comme des avions pendant les manifestations, dans tous les secteurs, et ça c'est appréciable.
Mais l'organisation de manifestations comme ça, ce n'est pas qu'une semaine de préparation sur place et 2 jours de boulot et de concerts... Il y a une phase de préparation, usante et chargée, ou on doit se battre pour avoir des sous, pour monter la prog, pour faire tout un travail de fourmis sans lequel on va droit au plantage... Et ce boulot là, jusqu'a maintenant il était essentiellement assuré par 2 personnes... Qui n'ont pas envie de se retrouver dans la même merde qu'avant (enfin en tout cas pas seuls).

Nous avons besoin d'implication préalable pour faire tout ce boulot, réfléchir ensemble, s'engager à faire des choses (et là je commence par moi même... ), bref, se bouger le cul parceque nous avons envie et besoin de revivre ce festival magique... Perso (et je ne pense pas être le seul dans ce cas là), j'ai découvert et construit une véritable famille lors du dernier Rock au Fort... Cette expérience seule suffit à me motiver pour faire plus. Mais se rajoute à celà toutes les découvertes musicales qu'on peut y faire, ce panard absolu qu'on peut prendre dans la tronche, malgré le boulot et les contraintes...
L'envie, la motivation et la solidarité, c'est ça qu'on doit mettre en avant si on veut que ça fonctionne ! En gros, on doit tous se poser la question de savoir ce qu'on est prêt à donner, ce que représente cette aventure pour nous... C'est pas forcément insurmontable de s'impliquer plus, même si ce n'est pas forcément facile, pratique, et si on a tous des soucis et occupations par ailleurs...
Moi j'ai fait mon choix, je ne dis pas que je ferai tout bien comme il faut, et que je ne vais pas planter un truc ou deux, mais au moins, je vais essayer. Et vous les noreilles ?

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